Le salut... Les vraies conditions que Dieu nous a donné pour être sauvés.

  • Agapevangelia
    Agapevangelia

    le 10/08/2015 à 12:25

    Les hommes ne sont pas restés indifférents à ces questions angoissantes et ont proposé les réponses les plus diverses; certains envisagent un salut possible après la mort, d’autres excluent catégoriquement la pensée d’une condamnation éternelle. Nous ne mentionnerons que quelques-unes des nombreuses doctrines, souvent contradictoires, qui sont enseignées dans les milieux religieux.

    1. Les partisans du salut universel prétendent qu’après un temps limité d’expiation, tous les hommes sans exception seront sauvés: Hitler comme Staline, les francs-maçons, les nihilistes et tous ceux qui ont pratiqué le spiritisme.

    L’Eglise catholique enseigne que l’âme des défunts doit passer par le Purgatoire avant d’entrer au paradis. C’est à Augustin et au pape Grégoire le Grand que l’on doit cette doctrine. L’idée que l’on pouvait abréger le séjour des «pauvres âmes» dans le Purgatoire, grâce aux prières des vivants, a donné naissance, au Moyen-Age, au commerce des Indulgences et à la Fête des Trépassés.
    Les Mormons ont la possibilité de se faire baptiser pour des morts et ainsi d’obtenir le salut des incroyants, même s’ils ont vécu il y a plusieurs générations.
    Chez les Témoins de Jéhovah, il n’y a, sauf pour les 144 000, ni ciel ni enfer. Les adeptes de ce mouvement n’ont d’autre espérance que de passer l’éternité sur une nouvelle terre au lieu de jouir de la communion parfaite avec Dieu au ciel. Tous les autres seront anéantis.
    L’Eglise néo-apostolique a instauré un «service pour les morts»; les apôtres nommés par cette Eglise ont le pouvoir d’agir dans le monde des disparus. L’annonce du salut dans l’au-delà s’effectue par le moyen des apôtres décédés qui poursuivent leur œuvre dans le monde des défunts.
    Pour d’autres sectes moins connues, ceux qui ont cru en Jésus-Christ iront au ciel, tandis que tous ceux qui n’auront pas cru seront anéantis et ne seront donc pas jetés dans un lieu de souffrances éternelles.
    En s’appuyant sur 1 P 3:18-20, certains pensent que les morts ont l’occasion d’entendre l’évangile. Toutes ces conceptions s’efforcent de rassurer les vivants quant au sort de ceux qui entrent dans l’une ou l’autre catégorie envisagée précédemment - ce qui est fort louable en soi. Mais ce ne sont que des élucubrations humaines sans valeur. Le seul
    qui puisse nous renseigner valablement, c’est Dieu, et il le fait dans sa Parole. Nous allons donc interroger l’Ecriture pour savoir s’il existe réellement une possibilité de salut après la mort. Comme il s’agit d’une question de la plus haute importance, il est certain que la Bible ne peut nous laisser dans l’ignorance ou dans l’incertitude. De plus, elle seule peut nous mettre en garde contre les fausses doctrines professées par les hommes.

    Après la mort vient le jugement: A la lumière de la Bible, toutes les tentatives pour faire croire à la possibilité d’un salut post mortem ne sont que le produit de l’imagination débridée de l’homme, sans aucun fondement scripturaire. En effet, «tout homme est destiné à mourir une seule fois, et après cela à être jugé par Dieu» (Hé 9:27). Ce principe s’applique indistinctement à tous, à ceux qui ont eu l’occasion d’entrer en contact avec l’évangile d’une manière ou d’une autre, comme à ceux qui ne l’ont jamais entendu: «Nous aurons tous à nous présenter devant Dieu pour être jugés par lui» (Rm 14:10). Ce jugement, Dieu l’a remis à son Fils. Lors de ce jugement, ne seront pris en compte ni les paroles prononcées ni les faits et gestes accomplis de l’autre côté de la tombe, mais uniquement ce qui aura été dit et fait hic et nunc: «Car nous devons tous comparaître devant le Christ pour être jugés par lui, afin que chacun reçoive ce qui lui revient, selon ce qu’il aura fait en bien ou en mal pendant qu’il était dans son corps» (2Co 5:10). Nul ne pourra se soustraire à ce jugement: «il jugera le monde entier ...» (Ac 17:31), c’est-àdire les croyants comme les incroyants, les libres penseurs comme les débauchés, les Juifs comme les païens.
    Les critères du jugement: il n’y aura rien d’arbitraire dans le jugement divin; il n’y aura ni traitement de faveur ni rigueur injustifiée pour qui que ce soit (1 P 1:17; Rm 2:11). Dieu nous a fait connaître la norme dont il se servira: nous ne serons jugés que d’après les lois qu’il a révélées claire
    ment dans la Bible: «Celui qui me rejette et n’accepte pas mes paroles trouve là ce qui le condamne: c’est l’enseignement que j’ai donné qui le condamnera au dernier jour» (Jn 12:48). Résumons les principaux critères de ce jugement:

    a) La justice de Dieu: Sachons-le avec certitude: «Il est bien évident que ... le Dieu tout-puissant ne viole pas le droit!» (Jb 34:12), car Dieu est un juge juste (2 Tm 4:8). Le jugement ne connaîtra ni erreur d’interprétation, ni altération des pièces du dossier, car la vérité et la justice sont étroitement imbriquées: «Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont vrais et justes!» (Ap 16:7).

    b) La manière dont les hommes auront utilisé leurs aptitudes:

    Aucun homme ne ressemble tout à fait à un autre. Chacun a ses dons propres. Les païens qui n’ont pas été évangélisés ont une connaissance de Dieu inférieure à celle de ceux qui ont entendu l’évangile; ils ne connaissent Dieu que par la création (Rm 1:20) et par leur conscience (Rm 2:15). Un homme riche peut davantage faire du bien et soutenir financièrement la proclamation de l’évangile qu’un pauvre. Celui qui a reçu à sa naissance des dons intellectuels et spirituels nombreux et variés est plus responsable que celui qui n’en a pas reçus. Dieu tiendra compte également des conditions dans lesquelles auront vécu les hommes: celui qui a connu toutes les restrictions d’une dictature ne sera pas jugé comme celui qui a pu jouir d’une totale liberté. «A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup; à qui l’on a confié beaucoup, on demandera encore plus» (Lc 12:48).

    c) Nos oeuvres: Dieu connaît les actions secrètes de chacun et il «paiera chacun selon ce qu’il aura fait» (Rm 2:6). Dieu jugera les hommes non seulement d’après les oeuvres qu’ils auront accomplies (Mt 25:34-40), mais aussi d’après celles qu’ils n’auront pas accomplies (Mt 25:41-46). Les actions de tous les humains sont consignées dans les livres de Dieu et constituent le support qui servira à nuancer le jugement divin (Ap 20:12-13).

    d) Le fruit que nous portons: Tout ce que nous accomplissons au nom de Jésus (Lc 19:13) - notre manière d’être et d’agir - est présenté dans la Bible comme un fruit durable (Jn 15:16) et constitue une mesure dont Dieu se servira pour nous juger (Lc 19: 16-27). Les oeuvres mortes seront consumées par le feu (1 Co 3:15), celles qui subsistent seront récompensées (1 Co 3:14).

    e) Notre amour: L’amour est un fruit particulier, le plus grand de tous les fruits (1 Co 13:13); il est l’accomplissement de la loi (Rm 13:10). Il désigne tout ce que nous auront accompli par amour pour Dieu (Mt 22:37) et par amour pour Jésus (Jn 21:15). Il faut distinguer l’amour désintéressé de l’amour calculé: «Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, pourquoi vous attendre à recevoir une récompense de Dieu?» (Mt 5:46). Simon le pharisien avait bien invité Jésus à entrer dans sa maison, mais il ne lui avait pas donné de l’eau pour se laver les pieds (Lc 7:44). En revanche, la femme pécheresse avait oint les pieds du Seigneur d’un parfum précieux. Elle avait bénéficié d’un grand pardon, c’est pourquoi elle a témoigné en retour beaucoup d’amour à Jésus (Lc 7:47). L’amour est un fruit de l’Esprit (Ga 5:22); il a une portée éternelle.

    f) Nos paroles: Jésus a fortement souligné l’impact éternel de nos paroles, même si nous n’en avons pas souvent conscience: «Je vous le déclare: au jour du Jugement, les hommes auront à rendre compte de toute parole inutile qu’ils auront prononcée. Car c’est d’après tes paroles que tu seras jugé et déclaré soit innocent, soit coupable» (Mt 12:36-37).

    g) Notre responsabilité: Dieu nous a créés avec une certaine personnalité et nous a accordé une grande liberté. Nous sommes responsables de l’usage que nous en faisons. Même déchus, nous portons la responsabilité de nos actes. Bien qu’Adam n’ait pas péché par une désobéissance délibérée, mais parce qu’il a été séduit, il a dû assumer toutes les conséquences de sa faute. La séduction en matière de foi est particulièrement tragique, car elle entraîne la perdition éternelle; c’est pourquoi la Bible contient des exhortations pressantes à la vigilance dans ce domaine (Mt 24:11-13; Ep 4:14; Ep 5:6; 2 Tm 2:16-18). Il ne faut donc jamais sous-estimer la gravité du danger des enseignements dispensés par les sectes.

    h) Notre attitude envers Jésus-Christ: Mais ce qui sera déterminant lors du Jugement, c’est l’attitude que nous aurons adoptée à l’égard de Jésus-Christ: «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jn 3:36). Le péché a attiré la condamnation sur l’humanité tout entière (Rm 5:18). Le seul moyen d’échapper à cette condamnation réside dans une relation personnelle et vivante au Fils de Dieu: «Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ» (Rm 8:1).

    3. Le verdict: Tout être sera jugé en fonction des critères précédents. Aucun aspect de sa vie ne sera laissé dans l’ombre. Quelle sera l’issue de ce jugement? L’humanité sera partagée en deux groupes, comme le souligne Jésus en exhortant ses auditeurs à faire le bon choix: «Entrez par la porte étroite! Car large est la porte, facile est le chemin qui mènent à la ruine, et nombreux sont ceux qui les utilisent. Mais étroite est la porte, difficile est le chemin qui mènent à la vie, et peu nombreux sont ceux qui les trouvent» (Mt 7:13-14).

    Il n’existe pas de «juste milieu», de voie «intermédiaire» pour les indécis; il n’existe pas non plus de lieu de séjour neutre entre le ciel et l’enfer. A la fin des temps, comme on le constate déjà maintenant, il n’y aura que les sauvés et les perdus. Aux premiers, le Seigneur dira: «Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, et recevez le royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde» (Mt 25:34), tandis que les seconds entendront ces paroles terribles: «Je ne sais pas d’où vous êtes. Eloignez-vous de moi, vous tous qui commettez le mal!» (Lc 13:27). Il y aura parmi ces derniers non seulement des païens et des libres penseurs, mais également des gens qui connaissaient l’évangile du Seigneur Jésus, mais qui n’ont pas voulu l’accepter et lui obéir. Effrayés par les paroles du Seigneur, ils crieront: «Nous avons mangé et bu avec toi, tu as enseigné dans les rues de notre ville» (Lc 13:26).

    4. Tirons les conséquences: Après la mort, il n’existe, selon la Bible, aucune possibilité de salut. C’est de son vivant que l’homme doit se décider. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a déclaré: «Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite!» (Lc 13:24). Au jour du Jugement, Dieu ouvrira les livres dans lesquels sont consignés les moindres détails des actes et des paroles qui auront marqué notre vie terrestre (Ap 20:12). Heureux celui dont le nom sera inscrit dans le livre de vie! Les religions non chrétiennes n’ont aucun pouvoir de salut. Combien parmi les personnes qui n’auront pas accepté l’évangile parce qu’elles ne l’ont pas entendu, mais qui auront néanmoins cherché Dieu (Ac 17:27) et aspiré à la vie éternelle (Rm 2:7), seront sauvées, nul ne le sait. Mais pour nous qui avons entendu l’évangile, si nous laissons passer l’occasion, il n’y a ni excuse ni moyen d’échapper (Hé 2:7). Nous aurons eu la chance d’être sauvés. Nous examinerons plus en détail dans l’appendice comment il faut accepter ce salut.

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